LA BELLE EUROPE QUI SE PROFILE ! par François Leclerc

Billlet invité.

Il fallait une annonce pour le dernier conseil des ministres franco-allemand, et le projet d’un avion de combat commun a fait l’affaire. Mais si le symbole est fort, l’entreprise est de très longue haleine et se limite à un geste politique à court terme. Pour le reste, c’est à dire les propositions de budget et d’un ministre de l’économie européen – la grande affaire d’Emmanuel Macron – Angela Merkel s’est contentée de laisser la porte ouverte en prononçant un laconique « on peut en parler » en sortie du conseil.

DES DISSONANCES ITALIENNES À FORTE PORTÉE, par François Leclerc

Billet invité.

En matière de politique européenne, Emmanuel Macron joue petit et Matteo Renzi joue gros. Et cela ne s’accorde pas, minorant la main du premier. En Italie, les trois partis qui se partagent l’électorat – le Parti démocrate, le Mouvement des 5 étoiles et Forza Italia (ainsi que ses alliés) – sont désormais tous sur la même longueur d’onde, prenant leurs libertés avec les contraintes budgétaires européennes.

TALLINN, UNE RENCONTRE POUR VRAIMENT PAS GRAND CHOSE, par François Leclerc

Billet invité.

Bien que leur réunion était informelle, un communiqué écrit inhabituel en de telles circonstances a été publié à l’issue de la rencontre de Tallinn des ministres de l’intérieur. Dans l’intention manifeste, à défaut d’avoir pris de grandes décisions, de marquer le coup pour ne pas laisser l’appel à l’aide italien résonner dans le vide. Toutefois, le ministre estonien avait beau avoir promis une rencontre « ambitieuse », le ballon s’est dégonflé dans la journée.

Réfugiés : UN CRI D’ALARME ITALIEN DANS LE VIDE, par François Leclerc

Billet invité.

Au revoir les unanimités de façade, bonjour les constats d’impuissance ! Un G20 musclé se prépare les 7 et 8 juillet prochains à Hambourg, Angela Merkel réunissant auparavant les principaux leaders européens dans la perspective d’une réunion musclée avec Donald Trump… qu’Emmanuel Macron a invité le 14 juillet sur les Champs-Élysées. En attendant, la mise en scène de la confrontation va occulter le retour d’une crise des réfugiés devant laquelle les plus hautes autorités européennes restent sans réponse.